Les biens « hors marché » : Info ou légende ?

Voici typiquement l’un des termes que l’on peut souvent retrouver dans les articles et les promotions d’agences ou chez des chasseurs de biens. Idem pour l’expression « marché caché » ou celle de « marché confidentiel ». Chasseur And Co lève le mystère sur cette info privilégiée, pas seulement réservée à un cercle d’initiés.

Les biens hors marché… C’est tout sauf une légende !

Le bien dit « hors marché » existe bel et bien, il est utilisé dans différents cas de figure.

Pour les locaux d’entreprises, l’utilisation est assez courante et cela pour deux raisons :

  • Quand une société cherche à changer d’espace, elle cherche tout d’abord à préserver la tranquillité de ses employés. Il n’est pas questions que le staff puisse voir des annonces sur les locaux à vendre. Cela peut affoler l’entreprise pour rien. Les délais de préavis de congés des baux commerciaux, nécessitent de s’y prendre bien à l’avance. Pas la peine d’annoncer un déménagement à venir dans six mois, si c’est pour déménager dans le même secteur ou d’un étage à l’autre.
  • En immobilier d’entreprise, les réseaux ne sont pas les mêmes. Certes, il y a des annonces publiées sur la toile ainsi que des portails d’annonces spécialisés, mais les agences n’y publient qu’une partie des locaux qu’elle possède réellement. La meilleure pratique c’est plutôt de les appeler, d’échanger autour de votre recherche et l’agence vous proposera des locaux récemment enregistrés ou sur le point de l’être et qui ne sont pas encore commercialisés. Il faut toujours demander à l’intérieur ! La vitrine n’est pas représentative de l’ensemble des biens de l’agence.

 

Pour les investisseurs, la discrétion est de rigueur :

  • Ce marché spécialisé ne concerne pas l’investisseur qui achète deux ou trois studios ou encore des 2 pièces pour faire du rendement locatif. Cela concerne les investisseurs qui achètent des immeubles de bureaux des immeubles d’habitation ou encore des biens dans l’hôtellerie. Ce sont souvent des sommes importantes qui n’ont pas besoin d’être étalées sur internet ou sur des vitrines. Il faut garder avec ces annonces, une certaine confidentialité.

 

Pour les biens de luxe, le haut de gamme : Le privilège est une référence

  • Les détenteurs de bien de luxe ne vont pas jeter en pâture les annonces sur le marché  » classique »des biens. On préfère cultiver la notion de privilège, on protège le vendeur du grand public, donc des annonces et du circuit classiques. Du moins durant un certain temps. Si le bien n’a pas trouvé preneur, on finit souvent par le retrouver sur le marché courant.
  • Diffuser une superbe villa à plusieurs millions d’euros ou l’hôtel particulier d’une personnalité n’est pas la bonne pratique, d’autant que le type d’acquéreur que cela intéresse apprécie obtenir quelque chose qui n’est pas accessible pour le commun des mortels, noblesse oblige !
  • Entre grands de ce monde, on s’échange les petits tuyaux qui font que les biens transitent en interne. C’est plutôt ça in fine, le marché confidentiel.

 

L’info cachée n’est pas forcément la plus adaptée!

Derrière cette expression galvaudée se cache en fait tous les biens qui ne sont pas divulgués. C’est le confrère agent ou un chasseur, qui informent ses clients de l’arrivée d’un nouveau bien avant de le diffuser. C’est un bien en avant-première en somme, hors diffusion et hors annonce.

Acquérir un bien hors marché, c’est une idée qui en fait rêver certains. L’essentiel quand on achète, c’est que le bien puisse convenir, plaise, corresponde à vos critères et aux budgets. Qu’il soit hors marché, ce n’est vraiment pas sa qualité première, c’est plus de l’ordre du snobisme…

S’il est vrai que les chasseurs d’appartements à Paris sont souvent informés en avant-première, 95% des biens choisis par les clients émanent du marché dit classique. Grâce aux chasseurs, les clients peuvent tout de même se positionner rapidement en visitant un bien avant qu’il soit mis sur le marché officiellement .